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Les additifs alimentaires sont omniprésents dans notre alimentation moderne. Utilisés pour améliorer la conservation, le goût ou l’apparence des produits, ils soulèvent de nombreuses questions. Si certains sont nécessaires et sans danger en petites quantités, d’autres peuvent présenter des risques pour la santé, surtout lorsqu’ils sont consommés en excès ou en combinaison. Dans cet article, nous analyserons les différents aspects des additifs alimentaires, de leur réglementation à leurs effets, et fournirons des conseils pratiques pour les éviter.
Un additif alimentaire est une substance ajoutée aux aliments pour modifier leurs propriétés, comme la conservation, la texture ou le goût. On distingue plusieurs catégories d’additifs, notamment :
Ces substances sont identifiées par des codes « E » suivis de chiffres (par exemple, E100 pour le curcuma comme colorant). Leur utilisation est strictement encadrée par des organismes de santé publique, tels que l’EFSA (Autorité européenne de sécurité des aliments).
En Europe, chaque additif doit être approuvé avant d’être utilisé. L’EFSA établit une dose journalière admissible (DJA), qui définit la quantité sans risque pour un individu moyen sur toute une vie. Cependant, plusieurs limites existent :
Bien que certains additifs remplissent une fonction essentielle (par exemple, les conservateurs pour éviter les intoxications), d’autres n’apportent aucune valeur nutritionnelle et servent uniquement à des fins marketing ou esthétiques.
Les colorants, par exemple, rendent les produits plus attrayants, mais n’ont aucun impact sur leur goût ou leur valeur nutritive. Cette pratique peut induire les consommateurs en erreur.
En multipliant les additifs inutiles, les industriels favorisent une alimentation ultratransformée, associée à des maladies comme l’obésité ou le diabète. Une étude de l’INSERM a montré qu’une consommation élevée d’aliments ultratransformés augmente de 12 % le risque de maladies cardio-vasculaires.
Certains additifs peuvent devenir toxiques si la dose journalière admissible est dépassée :
L’interaction entre plusieurs additifs n’est pas toujours prévisible. Par exemple, le mélange de nitrites (E250) et de certains colorants peut créer des substances mutagènes. Ces effets combinés sont encore mal compris par la science.
Prenez l’habitude de vérifier les listes d’ingrédients. Les produits avec des listes longues et de nombreux codes E sont souvent ultratransformés. Privilégiez ceux avec :
Les produits bio contiennent moins d’additifs car les règlementations sont plus strictes. Par exemple, seuls 48 additifs sont autorisés dans le bio contre plus de 300 dans le conventionnel.
Les nitrites, certains colorants (E102, E110) et le glutamate monosodique sont souvent cités comme potentiellement nocifs.
Lisez les étiquettes : recherchez les codes « E » ou des termes comme « arômes » ou « conservateurs ».
Difficilement, mais vous pouvez en réduire la consommation en choisissant des produits frais et non transformés.
Les additifs bio sont souvent plus sûrs, mais ils ne sont pas totalement exempts de risques.
Pour réduire les coûts, prolonger la conservation et améliorer l’attrait des produits.
Réduire les additifs alimentaires dans son alimentation est un pas important vers une meilleure santé. En étant attentif aux étiquettes et en privilégiant les aliments bruts, vous pouvez minimiser les risques liés aux additifs inutiles ou dangereux. Adopter une approche plus naturelle n’est pas seulement bénéfique pour votre santé, mais aussi pour celle de vos proches.
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